« Même par peur !» disent avec assurance les enfants !
Pourquoi, ne pas les imiter et confiner vos doutes, tester vos craintes , vacciner vos interrogations (à l’eau de vie !)… pendant cette époque stressante. Laissez vos pensées « se depeuriser ». Laissez vos intuitions souriantes prendre la parole. Ok les médias polluent notre cerveau ! Ben éteignez « ces mangeurs de sérénité » et laissez vos neurones vivre en paix ! Car oui, les peurs peuvent avoir de graves conséquences sur notre santé.
Oui, à l’opposé de fonctionnements positifs, nous pouvons vivre, voire subir, des mécanismes « peu souriants ». Le stress, nos peurs, nos angoisses… et autres pathologies de notre comportement ou notre « cinéma négatif intérieur » que nous créons engendrent des effets négatifs sur notre organisme. Notre corps subit des changements significatifs : accélération du rythme cardiaque, augmentation de la force des battements, difficulté à respirer, impression de boule dans la gorge, étouffement ou suffocation, augmentation de la transpiration…
On se fait du « cinéma négatif intérieur »
Ces manifestations corporelles et/ou mentales peuvent également avoir des répercussions dramatiques. Comme l’explique le psychanalyste Guy Corneau dans son livre La guérison du cœur (éditions Robert Laffont) «Le cerveau ne fait pas la différence entre un mal réel et un mal imaginaire ».
Dans son ouvrage, le thérapeute québécois relate, avec l’appui d’un cas rencontré par le docteur Claude Sabbah, cette histoire « Un étudiant allergique aux roses, sa vie durant, a fait son possible pour éviter son contact. Un jour, pourtant, il rentre chez lui et découvre que sa mère en a mis un gros bouquet au centre de la table du salon. Malgré tous les traitements de désensibilisation qu’il a reçus, l’étudiant a une réaction telle qu’on doit l’emmener d’urgence à l’hôpital et lui faire des piqures. Or ces fameuses roses étaient… en plastique ! » En fait, persuadé que son problème était bien réel « le prisonnier de ses peurs » avait mis en place, avec son cerveau, des processus… de maladie et d’autodestruction.
98 % des peurs et des scénarios catastrophes que nous mettons en place dans notre cerveau… n’arrivent jamais
Heureusement, des études de psychologues prouvent que 98 % des peurs et des scénarios catastrophes que nous mettons en place dans notre cerveau… n’arrivent jamais ! Ouf, alors, ne laissez pas vos peurs refroidir votre ardeur de vie et de rire.
Question rigolote : quel est le point commun entre l’acteur Buster Keaton, le physicien Isaac Newton, le dictateur Joseph Staline et la Dame de Fer Margaret Thatcher ? Ils sont agélastes. Inventé par Rabelais au XVIe siècle, ce mot signifie « celui qui ne rit pas ».
Conseil souriant : Arrêtez de regarder la trombine des journalistes TV qui ressemblent quelquefois à des croque-morts. Choisissez un bon film d’horreur. Lui au moins fait peur mais pour… du faux ! Sérieusement, regardez d’excellentes comédies comme Joyeuses funérailles.
Stage d’été à venir : L’humour positif en Bretagne les 20,21 et 22 août 2021